« Les solutions pour construire des villes flottantes existent ! »
Comment est née votre vocation d’architecte de la mer?
Jacques Rougerie: J’ai vécu mes dix premières années en Afrique, au bord de l’océan Atlantique, et c’est peut-être là qu’il faut chercher l’origine de ma passion pour l’océan. Petit, je rêvais déjà de bâtir des cabanes sous la mer! Mon imaginaire s’est nourri de Jules Verne et de Léonard de Vinci. J’étais fasciné par la technologie et j’ai été bercé par les grandes aventures des années 1960-1970 et le basculement du monde lié aux explorations sous-marines et à celle de l’espace! Après des études d’architecture classique, j’ai donc pris le risque de me lancer dans une architecture extrêmement prospective qui envisageait le futur sous la mer, tout en me formant à l’océanographie. J’ai rencontré Jacques-Yves Cousteau grâce à mon père, qui était explorateur. J’ai aussi eu la chance de côtoyer Jacques Piccard, qui avait été au plus profond des océans avec le bathyscaphe. Et mon meilleur ami est Jean-Loup Chrétien! Quand il a été sélectionné comme spationaute, il m’a amené à la Cité des étoiles. Les similitudes de vie en milieu extrême intéressaient les Russes. J’ai côtoyé Volodia Titov, premier homme à vivre un an dans l’espace. Par la suite j’ai rencontré Bill Todd, expert des maisons sous-marines à la Nasa.
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